“Les Feuilles Mortes” (Kosma/Prévert, 1945): les paroles originales traduites en anglais

Feuilles mortes_Toronto en octobre de 2015

Dead Leaves
(music/lyrics by Joseph Kosma/Jacques Prévert, 1945)
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Oh, I’d like so much that you might remember
those happy days when we were friends…
Wasn’t life back then so beautiful?
And didn’t the sun burn more strong than today?
Dead leaves now gather themselves into the shovel
– don’t you see, I haven’t forgotten!
Dead leaves gather all around our wet kisses
– yes, memories and regrets as well.
And the north wind carries them off
into the cold night of oblivion…
You know: I haven’t forgotten
that song you used to sing for me.
.
It’s a song that’s a lot like you and me
– you who loved me, and I who loved you.
And we were living – the two of us – together
– you loving me, and I you.
But this life separates those who love,
softly, with not a hint of noise
– just as the sea erases the footprints
of lovers divided.
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Dead leaves now gather themselves into the shovel
– mementos and remorse as well.
But my love, quiet and true,
smiles, always, and gives thanks to this life.
Oh, how I loved you! And you were so pretty!
How can you wish that I should forget you?
Life back then was so beautiful,
and the sun scorched – much more than today.
You were my only, my sweetest girl
– and I have no time for regrets.
And that song you used to sing for me,
well – always it’s ringing in my ears!
Feuilles d'octobre_Toronto_19.10.2015
Les Feuilles Mortes (1945)
(musique/paroles: Joseph Kosma / Jacques Prévert)
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Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n’ai pas oublié…
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi.
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l’oubli.
Tu vois, je n’ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.
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C’est une chanson qui nous ressemble,
Toi, tu m’aimais et je t’aimais.
Et nous vivions tous deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
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Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi.
Mais mon amour silencieux et fidèle,
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t’aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t’oublie?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n’ai que faire des regrets.
Et la chanson que tu chantais
Toujours, toujours je l’entendrai!

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